SAINT-GREGOIRE (par OGEE - 1778)
À 1 l. au N. de Rennes, son évêché, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1200 communiants ; la cure est présentée par un chanoine de la cathédrale. Le territoire, coupé par la rivière d'Ille, offre à la vue des terres très exactement cultivées et beaucoup d'arbres et buissons. On trouve, dans certains cantons, des amas de sables, que vraisemblablement la mer y a déposés , et qui paraissent un detritum de coquilles : il ressemble assez à ce sable que les laboureurs emploient fertiliser leurs terres. Les habitants le nomment sable de Saint-Grégoire ; il contient des coquilles entières et des lostéocles. Les maisons nobles de cette paroisse, en 1420 , étaient : le Désert-Seul et la Hautière , à Pierre de Pocé la Grimaudaye et le Val, à Jean le Prêtre ;la Bretèche, à Guillaume Mandart ; la Plesse, launai, les Chesnais et Haudebert, à Jean Dubreil; la Viseulle , la Saudraie, et les Charbonnières, à N...
SAINT-GRÉGOIRE (Par A. MARTEVILLE - 1845)
(sous l'invocation de saint Grégoire-le-Grand, pape); commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale. Limit. : N. Melesse , Betton; E. Betton, Rennes; S. Rennes; O. Montgermont, la Chapelle-les-Fougeretz. Princip. vill. : Haut et Bas-Val, l'Epinay, chenay-Macé, Mongiron, Maison Blanche, la Bretèche, Balus, Belle-Epine, Marre-Beaulieu, Aulnayes Gonidec.Sup. tot. 1733 hect. 14 a., dont les princip. div. sont : ter. lab. 1240; prés et pât. 278; bois 11 ; verg. et jard. 47 ; canaux de navig. 10; landes et incultes 64; étang 1; sup. les prop. bât. 15; cont. non imp. 67. Const. div. 261 ; moulins 2 (à eau, de Saint-Grégoire, de la Charbonnière.)
Saint-Grégoire est un joli bourg, situé à mi-côte d'une colline qui domine le canal d'Ille-et-Rance. De belles prairies, de jolies maisons de campagne ornent son territoire, fertile et bien cultivé.L'ancienne paroisse relevait du chapitre de Rennes, qui en percevait les dîmes,la commune actuelle de la Chapelle-des-Fougeretz était, en 1490, trêve de Saint Grégoire, qui comptait, en outre, les chapelles fondées du Chêne Macé, route de Melesse; de launaye, attenante à l'église; des Masselin, route d'Antrain ; toutes trois sont détruites aujourd'hui.Les chapelles privées étaient celles du Chenay-Beauregard, de Launay-Legonidec, du Vivier, de la Robinardière et de la Saudraye.Saint-Grégoire est une très ancienne paroisse, et remonte probablement au XIII siècle. L'église, qui avait été reconstruite en 1490 , a été grandement réparée en 1836.Le grand bailliage épiscopal du Désert appartenait, avant 1790, à l'évéque, comme ayant succédé aux droits des seigneurs de Launaye la Plesse. La famille de Boisgelin, qui avait Été seigneur en 1770, en avait aussi conservé le titre, mais sans en avoir les droits.Des anciennes terres nobles, il ne reste plus que les ruines du château de la Plesse , près des bords de l'Ille ; les traces du lieu où fut la maison noble de Launay-Romoulin,non loin du village de la Brosse, et près d'un étang aujourd'hui desséché. La Saudraye a été rebâtie depuis peu. On s'accorde à regarder comme voie romaine un chemin , dit de la Reine-Anne , et aussi de la Chèvre, qui se dirige vers Melesse et Saint-Germain. Cette voie , longtemps suivie par les habitants de ces localités, est, en grande partie, détruite par la culture; et ce qui en reste, enfoui sous la boue et les ornières, montre à peine ça et la quelques fragments de pavage. On dit aussi qu'à un kilomètre du bourg, et sur le bord de la voie, un camp romain est encore assez visible. Ce serait Un point à étudier.A environ deux kilomètres du bourg, est un des réservoirs qui fournissaient jadis les eaux à l'aqueduc dis Rennes. Il en sort une source abondante et pure, dont les eaux, qui ne tarissent jamais, coulent dans la rivière, où elles se perdent. Saint-Grégoire repose sur terrain tertiaire moyen, entouré au nord, à l'est et à l'ouest par le schiste argileux. Au nord principalement court un banc de dépôt coquillier, qui jadis a été exploité, soit comme pierre à chaux , soit pour faire des tombes funéraires. Ce calcaire pourrait étre d'un immense profit pour l'agriculture; il est en tout pareil à celui qu'on exploite au Quiou et à Saint-Juvat. Sur plusieurs points de la commune , on exploite l'argile que la ville de Rennes emploie pour les enduits des maisons en bois, dont le nombre, heureusement, diminue de jour en jour.Ce territoire fournit des beurres, des foins et du cidre.On parle le français.
Infos pratiques
Maire : Pierre Breteau, 37 ans, conseiller en gestion des finances publiques
Nombre d’habitants : 7644 Gregoriens
Adresse mairie : Hôtel de ville BP 96232, 35762 Saint-Grégoire cedex
Mail : mairie.st.gregoire@wanadoo.fr
Site : www.saintgregoire.fr
Tel : 02 99 23 19 23
Archives
Etat-civil et registres paroissiaux :
Série communale : Baptêmes dés 1500 - Mariages dés 1629 - Sépulture dés 1500, puis regroupés en BMS depuis 1669.
Série du Greffe puis des Archives Dptales : BMS 1669 puis à partir de 1731.
Noms de familles
Noms de familles les plus courants en France :
MARTIN - BERNARD - DUBOIS - THOMAS - ROBERT - RICHARD - PETIT - DURAND - LEROY - MOREAU.
Noms de familles les plus courants en Bretagne :
LE GALL - LE GOFF - LE ROUX - THOMAS - MARTIN - TANGUY - SIMON - MORVAN - GUILLOUX - HAMON.
Noms de familles les plus courants à Saint-Grégoire (extraits des naissances depuis la révolution jusqu'à 1900)
Pour en savoir plus :
Centre généalogique : Association Bretonne de Généalogie et d'Histoire.
http://www.bretagne-genealogie.org
Bases de données consultables sur :
http://www.geneabretagne.org
Association Parchemin.
genealogie-bretagne.com
Cercle Généalogique et d'Histoire de Haute Bretagne.
ouest-genealogie.org (site en construction)
Reproduction des textes des images, sur tout support et dans tout pays, soumise à l'autorisation et écrite de l'ABGH.