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orgeres

ORGERES (par OGEE - 1778)
Sur une hauteur, à 3 l. 1/4 au S. de Rennes, son évèché, sa subdélégation et son ressort. Il s'y exerce une haute-justice. On y compte 1500 communiants. La cure est présen-tée par l'évêque. Ce territoire est plat et couvert d'arbres et buissons; on y voit des terres bien cultivées, peu de prairies, et des landes en assez grande quantité. La mine du Pont-Péan est dans le voisinage. La terre et seigneurie d'Orgères fut érigée en baronnie en 1641, en faveur de Gabriel de Bourgneuf, seigneur de Cucé, président au Parlement de Bretagne, commis par lettres-pa-tentes pour procéder à la réformation ou rédac-tion de la Coutume de Bretagne. La maison de Bourgneuf a donné de grands hommes à l'Etat. Avant la création du Parlement, Julien de Bourg-neuf était chef de la justice dans la province, et depuis l'établissement de la Cour, les seigneurs de cette famille y ont eu les premières charges. Ils comptent sept premiers présidents de leur nom, tant au Parlement de Paris qu'à celui de Bretagne; sept présidents à mortier, cinq maî-tres des requêtes, intendants de justice dans les provinces et les armées, et plusieurs alliances avec les principales maisons du royaume. Char-les de Bourgneuf, évêque de Nantes en 1598, mourut en 1617 : il passa pour un des grands prélats qu'eut alors la France. Il résigna son évè-ché à Henri de Bourgneuf, son neveu, qui s'en démit entre les mains du roi, au mois de jan-vier 1621, pour passer sur le siège épiscopal de Saint-Malo. Cette famille s'éteignit en la per-sonne de Henri de Bourgneuf, président du Par-lement de Bretagne, magistrat plus illustre en-core par ses grandes qualités, qui le font révérer comme un saint, et regretter comme le père de sa patrie, que par sa naissance distinguée. Dé-puté par sa compagnie auprès du roi, il mou-rut à Paris le 27 août 1660. La baronnie d'Or-gères, haute, moyenne et basse-justice, appar-tient aujourd'hui à M. de la Rochedurand.

ORGERES (Par A. MARTEVILLE - 1845)
(sous l'invocation de saint. Martin, de Tours); commune formée de l'anc. par. de ce nom ; aujourd'hui succursale. - Limit. : N. Saint-Erblon; E. Saint-Erblon, Bourgbarré ; S. Bourgbarré , Chanteloup, Laillé ; O. Laillé, Saint-Erblon.-Princip. vill. : la Roussais, la Mendonnais, la Meisonnais, le Châtenay, les Godrais, Fort-Joual, l'Hermitière, le Plessix, la Haie-Longue.
-Superf. tot. 1631 hect. 72 a. 25 c, dont les princip. divis. sont : ter. lab. 828 ; prés et pat. 190; bois 67; verg. et jard. 57; landes et incultes 427; sup. des prop. bat. 12; cont. non imp. 48. Const. div. 308. Moulin à vent de la briançais.
-Maison principale : le châ-teau d'Orgères.
Le bourg d'Orgères est bâti sur une hauteur, à gauche de la roule de Rennes a Nantes, qui traverse la commune, et qui lui sert de limite sur une par-tie de son extrémité sud-ouest.
- Avant 1789, la paroisse d'Orgères comptait six chapelles, dont une, l'hernitière, était regardée comme trêve. Des cinq autres, qui étaient les chapelles du Châtenay, du Noyer, de Bout-de-Lande, du Bas-du-Bourg et du château d'Orgères , cette dernière est la seule qui subsiste aujourd'hui. Il paraît que toute cette paroisse était desservie par une communauté de re-ligieux établis dans le bourg.
- L'église d'Orgères semble remonter au XV siècle. La sacristie est neuve, et ne date que de 1825; la tour, ou clocher, est de 1837.
- Les fiefs nobles étaient Montenai, Ferrières, le Noyer, le Plessix, Fort-Jouai, l'Hermitière et Châtenai. Ce dernier, qui était baronnie, avait jurisdiction sur les autres. Vers 1800, on voyait encore au sommet d'une ruine un poteau sur lequel était une inscription constatant que le seigneur de Châtenai avait en cet endroit vaincu, en bataille rangée, trois de ses vassaux ligués contre lui. Le château d'Orgères est la seule maison noble qui subsiste; le Noyer n'a été démoli qu'en 1806.
-Les plus anciens registres de paroisse remon-tent à 1498, ce qui répond assez à l'opinion que nous avons émise plus haut sur l'époque a laquelle l'église actuelle fut érigée. M. Ruallan, seigneur de Châtenai, passe pour l'a-voir fait construire, et en avoir été le premier recteur.
- M. le comte de Bonesquille d'Orgères, lieutenant-général sous Louis XVI, et M. Vaneau, recteur de cette cure, dé-puté à l'Assemblée constituante, sont nés en cette paroisse.
- La mine de plomb et zinc du Pont-péan s'étend sous une grande partie de la commune d'Orgères; un des filons passe exactement sous le bourg.
-Géologie :quartzite a la sépara-tion du schiste et du quartzite ; schiste au sud. On exploite au Noyer, au bas de la Boulais, et notamment au rocher Cahot, un schiste rouge qui est d'une texture ferme, et que l'on emploie a Rennes dans les constructions, sous le nom de pierre de Cahot.
-On parle le français.

Infos pratiques

Maire : Daniel Dein, 51 ans, sous-directeur
Nombre d’habitants : 3747 Orgerois
Adresse mairie : 5, rue de la Mairie, 35230 Orgères
Mail : mairie@orgeres.fr
Site : www.orgeres.fr
Tel : 02 99 05 70 10

Archives

Etat-civil et registres paroissiaux :
Série communale : Baptêmes dés 1665 - Mariages dés 1612, puis regroupés en BMS depuis 1669.
Série du Greffe puis des Archives Dptales : BMS 1670 puis à partir de 1717.

Noms de familles

Noms de familles les plus courants en France :
MARTIN - BERNARD - DUBOIS - THOMAS - ROBERT - RICHARD - PETIT - DURAND - LEROY - MOREAU.

Noms de familles les plus courants en Bretagne :
LE GALL - LE GOFF - LE ROUX - THOMAS - MARTIN - TANGUY - SIMON - MORVAN - GUILLOUX - HAMON.

Noms de familles les plus courants à Orgères (extraits des naissances depuis la révolution jusqu'à 1900)

Pour en savoir plus :
Centre généalogique : Association Bretonne de Généalogie et d'Histoire.
http://www.bretagne-genealogie.org

Bases de données consultables sur :

http://www.geneabretagne.org

Association Parchemin.
genealogie-bretagne.com

Cercle Généalogique et d'Histoire de Haute Bretagne.
ouest-genealogie.org (site en construction)

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