
Le Rheu (par OGEE - 1778)
à 2 1. à l'O.-S.-O. de Rennes, son évêché, sa subdélégation et son ressort. On y compte 750 communiants. La cure est à l'Ordi-naire. Il s'exerce six hautes-justices dans cette paroisse, dont le territoire est un pays plat et couvert d'arbres et buissons. On y voit des ter-res très-exactement cultivées, trois petits bois taillis, des prairies et des arbres à fruits. - Le manoird'Apigné appartenait, en 1200, à Robert d'Apigné, et, en 14|27, à Olivier Botherel. Cette seigneurie fut érigée en vicomte, l'an 1575, en faveur de Julien Bothetel, chevalier, seigneur d'Apigné. Le 24 février 1593, de Montbarot, ca-pitaine de Rennes, envoya un détachement des troupes de sa garnison dans le château d'Api-gné, qui était menacé d'un siège de la part du duc de Mercœur. Cette terre a haute, moyenne et basse-justice, et appartient à M. de Rendre. -Le château de Mcjusseaume appartenait, en 1280, à Pierre de Coëllogon , second fils de Hen-ri de Coëtlogon. Ce fut lui qui fit la branche des seigneurs de Mejusscaume, de laquelle sont sortis des évoques et des capitaines renommés. Il eut plusieurs enfants. René fut lieutenant de roi en Bretagne, et Alain, son frère, fut chef d'escadre.-La chapelle de Coëtlogon, ou de la Grille, dédiée à saint Martin, fut fondée le 20 mars 1414, dans l'église cathédrale de Rennes, par Bertrand de Coëtlogon, archidiacre de Poher et chanoine de Rennes. - La terre et sei-gneurie de Mejusseanme fut érigée en vicomte, l'an 1570, en faveur du sieur de Coëtlogon.-En 1647, Louis de Coëllogon, seigneur de Méjus-seaume , fut nommé intendant de Bretagne. Il fut le second qui occupa cette place. (Voy. la fin du règne de Louis XIII, Abrégé de l'Histoire de Bretagne, année 1636, tome 1.) -¦ Marie de Coëtlogon, dame de la Hunaudayc et de Mejus-seaume, mourutle 1 septembre 1591, dans son château de Méjusseaume, regrettée de tout le peuple du pays.-Par contrat du 12 février 1753, M. Freslon de la Freslonnière, conseiller au Par-lement de Rennes, acheta de dame Marie-Perrinne-Catherine de Coëtlogon, dame, comtesse de Carné, la terre, seigneurie et vicomte de Me-jusseanme. Le château de cette seigneurie est maintenant en ruines; on n'en voit plus que quelques vestiges. Cette terre a haute, moyenne et basse-justice. - En 1360, le manoir de la Motte-au-vicomte appartenait au seigneur d'Acigné, et, en 1420, à Jeanne de Roslrenen, dame de la Motte-au-Vicomte; la Freslonnière ap-partenait, en 1430, à Jean Freslon, qui possé-dait aussi la maison du Bois-Briand; la Motte, à Geoffroi de la Moite; la Chardonnaye, en 1430, à Olivier Chardonnaye; le manoir de la Haye-du-Rou, à Macé Franchet, et le Tertre, àN ...
LE RHEU (Par A. MARTEVILLE - 1845)
(sous l'invocation de saint Pierre et saint Paul]; commune formée de l'anc. par. de ce nom; aujourd'hui succursale. - Limit. : N. l'Hermitage, Pacé, Vezin; E. Vezin, Rennes; S. Moigné, Mordelles; 0. Mordelles, l'Her-mitage. - Princip. vill. : la Mulonuais, le Pont-de-Verrière, la Janais, la Heuzardière, la Barberais, Chardonneret, la Coudrais, la Brosse, la Mouésonnais. - Maisons principa-les : le château de la Freslonnière, Verrière, le Plessix, le vieux château de Mejusseanme. - Superf. tot. : 1409 hect. 44 a., dont les princip. divis. sont : ter. lab. 1020; prés et pât. 170; bois 98; verg. et jard. 23; landes et incultes 25; sup. des prop. bat. 11 ; cont. non imp. 62. Const. div. 166; moulins 2 (d'Apigné,'d'Olivet, à eau). La commune du Rheu porte dans ses anciens titres le nom de parocchia de Rhodo; l'église est ancienne, et date de 1360; mais elle a été presque totalement rebâtie en 1427.-Le Rheu est un nom dont la forme est évidemment moderne; on disait autrefois le Boa, ce que rappelle encore le nom de l'ancien manoir la Haye-du-Rou, maison qui est entourée de fos-sés, signes d'une antique castellation. - En 1268, Robert d'Apigné et sa femme Aurèle donnèrent à l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes le lieu de la lioissardière, aujourd'hui la Heusardière, près le moulin d'Apigné. Il y avait en ce lieu un prieuré cédé par ladite abbaye aux chanoines réguliers de Rillé, qui l'ont possédé jusqu'en 1790. - Les armes de la famille d'Apigné étaient d'argent à un pinot d'or; de là dit-on en latin Apineo, puis Apigni. Ces armes parlantes sont au contraire, selon nous, postérieures au nom lui-même. Celait du reste de cette même famille que tirait son nom la vieille tour d'Apigné qui vient d'être abat-tue tout récemment pour l'établissement des quais de Ren-nes. La seigneurie située dans la commune du Rheu passa, par le mariage de la fille unique de Geslin Botherel, dans la maison de Carcado. Elle fut ensuite achetée par le marquis de la Gervaisais. On ne voit plus de cette seigneurie qu'une ferme et un vieux bâtiment sans aucune forme architectu-rale qui permette d'assigner l'époque à laquelle il remonte.
"A quelques centaines de mètres de là, nous dit M. de la BigneVilleneuve, dans une petite presqu'île que baigne Ia Vilaine, est une ancienne chapelle servant aujourd'hui à des usages profanes, et dont le pignon oriental présente les restes d'une fenêtre en granite, du style ogival flamboyant du XVsiècle; puis, sur le bord de la rivière, les vestiges bien reconnaissables d'une motte féodale avec ses fossés. Cette chàtellenie avait haute, moyenne et basse justice, et relevait directement du roi. - Le plus ancien seigneur d'Apigné dont j'aie retrouvé le nom dans les Preuves de dom Morice est Olivier I, qui vivait en 1141 et1158.....Le dernier des sires d'Apigné, du moins que l'on sache, fut Robert II, dont le sceau, reproduit par Dom Morice ( Preuves, t. I, planches ) , à la date de 1285 , était une channe d'argent dont l'émail n'est pas déterminé, et ayant en légende : Sig. Roberti de Apigneio, mil."
- Le château de Méjusseaume est totalement détruit. En 1454 , le duc Pierre avait permis à Olivier de Coëtlogon de le faire fortifier. En 1575, cette terre fut érigée en vicomte en fa-veur du sire François Dugué. En 1577, Henri III autorisa près de la chapelle une foire annuelle qui a été transférée à l'Hermitage. (Journal de Jean Pichart.) (Pour la généa-logie de cette maison, voy. père Anselme, t.VII, p. 717.) - Les vassaux de l'Hermitage devaient donner tous les ans au seigneur de Méjusseaume, en preuve d'hommage, une paire de gants blancs après la messe de minuit, sous les cloches de l'église , et ceux de Vezin deux clochettes d'ar-gent.-La Freslonnière existe encore; c'est une maison pres-que moderne, et qui remonte tout au plus au XVÏII' siè-cle. Les vassaux de cette terre devaient offrir à leur sei-gneur, tous les ans, à la messe de minuit célébrée à l'é-glise du Rheu, un ange blanc. - Verrières existe toujours : celte terre appartenait, dans le siècle dernier, à la famille Le Bart, qui a donné deux sénéchaux à la Bretagne , et un abbé à Saint-Melaine en 1352. - Il n'y a plus de traces de la Chardonnaye; un village l'a remplacée.-On trouve dans les landes d'Apigné des fragments de briques, des terres charbonnées et des pierres qui ne ressemblent pas à celles que fournit le sous-sol de ce pays; on en trouve notam-ment près de la ferme de la Jouardière. Selon toute appa-rence , la voie romaine qui sortait de Rennes par la Porte-Mordelaise passait en ces lieux, se dirigeant sur Bréal. - La commune du Rheu est traversée dans sa partie sud par la route royale de Rennes à Lorient, depuis le pont de la Janais jusqu'à la Croix-Verte. Elle est limitée au nord par la petite rivière de Flumes, qui se jette dans la Vilaine: cette dernière rivière la limite aussi dans toute la partie est. - Elle contient les bois de la Freslonnière et de Méjussaume.- Géologie : terrain argilo-sablonneux, exploité par deux briqueteries importantes.-On parle le français.
Infos pratiques
Maire : Jean-Luc Chenut, 47 ans, directeur territorial
Nombre d’habitants : 6817 Rheusois
Adresse mairie : Hôtel de ville-place de la mairie BP 15129, 35651 Le Rheu cedex
Mail : mairie@ville-lerheu.fr
site : www.lerheu.fr
Tel : 02 99 60 71 31
Archives
Etat-civil et registre paroissiaux :
Série communale : Regrouper en BMS dés 1669.
Série du Greffe puis des Archives Dptales : BMS 1670 puis à partir de 1717.
Nom de familles
Noms de familles les plus courants en France :
MARTIN - BERNARD - DUBOIS - THOMAS - ROBERT - RICHARD - PETIT - DURAND - LEROY - MOREAU.
Noms de familles les plus courants en Bretagne :
LE GALL - LE GOFF - LE ROUX - THOMAS - MARTIN - TANGUY - SIMON - MORVAN - GUILLOUX - HAMON.
Noms de familles les plus courants du Rheu (extraits des naissances depuis la révolution jusqu'à 1900)
Pour en savoir plus :
Centre généalogique : Association Bretonne de Généalogie et d'Histoire.
http://www.bretagne-genealogie.org
Bases de données consultables sur :
http://www.geneabretagne.org
Association Parchemin.
http://www.genealogie-bretagne.com
Cercle Généalogique et d'Histoire de Haute Bretagne.
http://www.ouest-genealogie.org (site en construction)
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